Attention au milieu
Des sentiers de randonnée très fréquentés
L'offre en sentiers de randonnée est très variée. Ces sentiers passent par de nombreuses forêts publiques, intérieures mais aussi littorales.
Les Martiniquais comme les touristes apprécient beaucoup cette offre et en profitent tout au long de l'année.
Par exemple, on estime à 40.000 le nombre de visiteurs annuels sur le sentier de l'Aileron (Montagne Pelée), avec des pics à plus de 250 randonneurs par jour au mois d'août.
Au contact d’une biodiversité remarquable
Rappelons que la Martinique, comme toute la zone Caraïbe, est un des hauts lieux de la biodiversité mondiale. Elle figure parmi ces sites identifiés officiellement pour leur richesse élevée en espèces faunistiques et floristiques, sur lesquelles pèsent des menaces d'extinction à court et moyen terme.
Cette abondance d'arbres et de plantes tropicales représente l'un des attraits principaux des sentiers de randonnée en forêt intérieure.
A chacun d’adopter un comportement respectueux
Il est donc d'autant plus important de s'assurer que l'accès à ces milieux par l'homme, notamment grâce à la pratique de la randonnée, ne nuit pas à la forêt.
Nous vous remercions d'adopter les quelques bons réflexes suivants, qui vous permettront de profiter de ces espaces sans leur nuire :
- respecter le tracé des sentiers, ne pas utiliser de raccourcis, pour préserver le sol et la végétation
- ne pas cueillir la flore, pour ne pas prélever une espèce en danger faute de la connaître. D'autant que le plus souvent, après quelques heures, de retour à la voiture, elle sera en piètre état
- ne pas fumer, ni faire de feu, pour ne pas risquer de livrer la forêt à cet ennemi
- refermer derrière moi barrières et clôtures afin d'éviter la pénétration des animaux.
Sans oublier les bons réflexes qui permettent de cohabiter avec les autres :
- ne pas abandonner ses déchets en forêt, pour offrir aux suivants un espace toujours accueillant
- rester discret, car le bruit importune les autres randonneurs
- respecter la propriété privée, car les chemins traversent toujours la propriété d'autrui.