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Zoom Le plan d’action régional pour la biodiversité en Guadeloupe

Patrimoine naturel très riche, fort taux d’endémisme… la protection de la biodiversité est un enjeu majeur en Guadeloupe. Si la configuration insulaire est synonyme de diversité biologique exceptionnelle, elle sous-entend aussi une grande fragilité et suppose une mobilisation de tous. Le plan d’action régional pour la biodiversité permet de coordonner tous les organismes qui ont pour mission la préservation et la conservation du patrimoine naturel.

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Illustration © ONF

Un plan d’action précis

Sur la base d'un état des lieux, les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité ont été identifiées, à savoir :

  • la destruction des habitats terrestres et marins sous les pressions anthropiques
  • le braconnage et les défrichements illicites
  • l'introduction d'espèces invasives
  • les effets du réchauffement climatique.

Les orientations du plan d'action se résument en trois mots : connaître, conserver, gérer.

Cinq axes majeurs ont été définis :

  1. Protéger les mangroves et les zones humides
  2. Freiner la disparition des formations végétales mésophiles et xérophiles
  3. Préserver les espèces patrimoniales du milieu marin
  4. Préserver les trames écologiques caractéristiques de la Guadeloupe (les lagons, les bassins versants, les récifs...)
  5. Préserver les zones agricoles (zone tampon).

Un réseau d’aires protégées qui va croître

L'archipel compte déjà un vaste réseau d'espaces naturels protégés qui contribuent à la préservation de la biodiversité, notamment :

  • le premier Parc national de l'Outre-mer
  • quatre réserves naturelles
  • cinq sites classés pour leur intérêt paysager
  • plusieurs zones protégées par arrêté de biotope.

Par ailleurs, le site du Grand Cul-de-sac Marin est inscrit depuis le 8 décembre 1993 en tant que zone humide d'importance (Convention de Ramsar).

Au titre de la stratégie nationale, la France s'est engagée à développer le réseau d'aires protégées. En Guadeloupe, trois projets de réserves naturelles sont en cours d'instruction. L'ONF a engagé une étude de faisabilité pour une réserve biologique domaniale en forêt sèche et devrait être co-gestionnaire de la première réserve naturelle géologique de l'archipel de la Désirade.

Un effort particulier pour la connaissance des espèces et des milieux

Seule la connaissance permettra une action efficace. Les nombreuses données existant sur la flore, les mammifères et les oiseaux ne sont pas toujours facilement accessibles. Il devient important pour mieux connaître ce remarquable patrimoine de rassembler toutes les informations. Sur certains sujets, les spécialistes manquent, notamment pour inventorier les nombreux insectes de l'île.

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