Les arbres agissent comme de véritables pompes à eau qui absorbent l'eau des sols forestiers. Par la suite, arbres et plantes transpirent 95 % de cette eau et n'en gardent que 5 % pour leur propre croissance. Les sols des écosystèmes forestiers transpirent également l'eau, qui s'évapore dans l'atmosphère. Combinées, l'évaporation du sol et la transpiration des plantes créent un phénomène unique dit « d'évapotranspiration ». C'est ce qui permet de réguler le cycle hydrique.
Cette absorption de l'eau en forêt, 6 fois supérieure à celle d'une simple parcelle d'herbe de surface égale, permet également de filtrer l'eau, de la purifier. En effet, dans les eaux issues de la forêt, les concentrations en nitrates et en produits phytosanitaires sont considérablement réduites (moins de 5 mg/l pour les nitrates).
La forêt limite l’érosion des sols
En absorbant de forts volumes d'eau, qu'elle restitue progressivement, la forêt joue également un rôle de tampon qui permet de limiter les phénomènes d'érosion, qui peuvent provoquer des crues et des glissements de terrain. En outre, le couvert forestier protège le sol du vent et des fortes pluies, qui sont les deux principaux responsables de l'érosion et de la dégradation des sols.
L’ONF, pour la protection des zones humides et contre les risques naturels
Etangs, mares, tourbières, marais... Les zones humides en forêts sont nombreuses et les forestiers en prennent soin. Ils restent attentifs à leur évolution et engagent des programmes de travaux pour les préserver. Depuis 2013, l'ONF développe des accords-cadres de coopération avec les agences ou offices de l'eau : Rhône-Méditerranée-Corse ; Seine-Normandie ; Loire-Bretagne ; Rhin-Meuse ; Martinique. Objectif : renforcer le rôle positif de la forêt sur la qualité des milieux aquatiques et la ressource en eau.