Le patrimoine historique et culturel
Vestiges préhistoriques ou gallo-romains, patrimoine royal ou religieux, la forêt de Rambouillet a conservé les traces des hommes qui l'ont fréquentée au fil des siècles.
> Des traces de la Préhistoire
Le dolmen de la Pierre Ardoue, sur la commune de Saint-Léger-en-Yvelines, daterait du Néolithique et se rattache au groupe des dolmens beaucerons. Il est fait de blocs de grès de grandes dimensions, le plus important - 6 m3 - pèse plus de 15 tonnes. Il était probablement recouvert d'un tumulus, aujourd'hui disparu.
Il a été classé Monument historique en 1906.
> Des vestiges gallo-romains
La forêt abrite plus d'une trentaine d'enceintes gallo-romaines. Constituées d'un talus bordé par un fossé extérieur, ces structures auraient été occupées au cours de l'époque romaine, voire même dès le Ier siècle avant J.-C. pour certaines.
Le site archéologique de la villa gallo-romaine de la Millière
Découvert en 1963 par l'archéologue François Zuber, ce site archéologique a fait l'objet de fouilles pendant près de 20 ans. Elles ont mis à jour les fondations d'une villa gallo-romaine datant du Ier siècle après J.-C.
Parmi les découvertes : des vestiges de fresques d'inspiration naturaliste et même la clé de la maison (probablement une riche résidence secondaire).
> Une ancienne forêt royale

La forêt domaniale de Rambouillet porte encore les traces de ses anciens propriétaires, comme en témoignent les bornes en grès à fleur de lys qui délimitaient le domaine royal.
La borne située aux Bréviaires est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Au carrefour de la Rotonde, à proximité des étangs de Hollande (accès par la route forestière du Grand Maître), admirez la Table du Roi, dite également "table du débotter". Sous Louis XVI, lors des parties de chasse à courre, les cavaliers s'y asseyaient afin de se faire chausser ou déchausser. Ils prenaient ensuite leurs repas dans une petite rotonde qui se trouvait à proximité.
Un pavillon impérial
Dans le bois de Pourras, au sud de l'étang de Saint-Hubert, se dresse le pavillon de Pourras (ou pavillon de l'empereur). Construit en 1808, sur ordre de Napoléon Bonaparte, il servait de rendez-vous de chasse.
> Des monuments religieux
La fontaine-oratoire Saint-Fort : située à Poigny-la-Forêt, elle est formée d'un portique de pierre surmontant un bassin, orné d'une mosaïque. Cet ancien lieu de pèlerinage, réputé pour son eau miraculeuse, daterait du XIXe siècle.
> Des arbres remarquables
> L'Ecole des peintres
Haut lieu des peintres paysagistes à la fin du XIXe siècle, les Vaux de Cernay ont accueilli Léon Germain Pelouse, chef de file de l'Ecole de Cernay. Plusieurs de ses œuvres (Un coin de Cernay en janvier, ou Souvenir de Cernay) sont exposées au musée d'Orsay à Paris. De nombreux tableaux sont également visibles en mairie de Cernay-la-Ville. Un monument lui est dédié près de la digue de l'étang de Cernay.
> Des souvenirs
La Sablière d'Auffargis a servi de cadre de tournage au film La Guerre des boutons, sorti en 1962.