Sentier balisé
Les sentiers pédagogiques d'Orival et l'oppidum d'Orival
La forêt de La Londe-Rouvray : des richesses naturelles et historiques
Forêt de La Londe-Rouvray
Quatre sentiers balisés permettent de découvrir un milieu de vie riche à l'équilibre fragile, mais aussi l'histoire qui se cache au cœur de la forêt domaniale. Un court métrage accompagne le travail de recherche et de valorisation du patrimoine archéologique de l'agglomération.
Un guide permet d'aider promeneurs, animateurs et enseignants à préparer et enrichir la visite.
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Accès libre |
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Pour qui ?
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En boucle Oui |
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Longueur
- Le plateau boisé : 1,5 km - Le vallon : 1,4 km - L'oppidum : 3 km - Les troglodytes : 5,5 km Les circuits pouvant s'enchaîner les uns aux autres |
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Durée
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Carte correspondante IGN Top25 n° 1911 ET |
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Partenaires
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En images
Un court métrage, réalisé à partir des recherches menées sur l'oppidum, explique ce qui a permis de progresser sur la compréhension du lieu : "L'oppidum d'Orival - Sous les arbres, les racines".
À découvrir en chemin...
- L'oppidum d'Orival, le fanum : sentier de l'oppidum
- Les vestiges du château de la Roche Fouet, la petite briqueterie, les habitations troglodytes : sentier des troglodytes
- Les panoramas sur la Seine : sentier des troglodytes.
Richesses naturelles
- Les mares forestières, les strates de végétation : sur le sentier du plateau boisé
- La gestion forestière : sur le sentier du vallon
- Les coteaux calcaires : sur le sentier des troglodytes.
Zoom sur...
- L'oppidum d'Orival
Un oppidum est un site fortifié où l'on trouvait des habitats, des lieux de culte, des activités économiques et artisanales. Les oppida se sont développées à partir de la seconde moitié du IIe siècle avant J-C. La structuration des oppida est une étape vers l'émergence de centres urbains.
En milieu forestier, les vestiges ont pu se conserver sous forme de relief parce que les arbres et la végétation ont protégé le terrain de l'érosion naturelle et parce qu'il y a eu beaucoup moins d'action de l'homme (contrairement au milieu agricole).
De tous les vestiges archéologiques de la zone, l'oppidum semble être le plus vieux (- 100 avant J-C). Après Léon de Vesly au début du XXe siècle et René Houdin à sa fin, les archéologues du XXIe siècle ont progressé dans la connaissance et la compréhension des lieux grâce à un nouvel outil : le lidar (laser aéroporté). Au stade actuel des recherches, le site monumental de l'oppidum d'Orival a pu être délimité grâce aux vestiges de 4 remparts avec leurs entrées. Du matériel céramique a également permis d'affiner la datation du site. Enfin, l'hypothèse actuelle serait que l'oppidum d'Orival soit le site qui précède la création de la ville antique de Rouen.
L'ONF, le Service régional de l'archéologie (Drac) et la Crea ont engagé cette nouvelle phase de recherche de 2010 à 2012 dans le cadre de la démarche Forêt d'Exception® et de la Charte forestière de territoire.
Zoom sur...
- La technique Lidar : archéologie, forêt et laser aéroporté
Les milieux forestiers protègent des vestiges archéologiques qui ne sont pas toujours visibles au niveau du sol. Le Lidar offre aux archéologues une "prospection aérienne laser" qui permet d'effacer la strate arborée et donne une lecture des anomalies du relief.
Le Lidar (Light Detection and Ranging) est une technique de télédétection qui permet de modéliser la topographie du sol en fournissant des nuages de points géoréférencés. Le laser emporté à bord d'un avion ou d'un hélicoptère émet vers le sol entre 5 et 15 impulsions par m2. Ces impulsions sont renvoyées vers l'avion après avoir touché la végétation et/ou le sol. C'est le temps de l'aller-retour de chaque impulsion qui permet de déterminer l'altitude de l'impact. L'intensité du signal renseigne pour sa part sur les propriétés physiques de l'objet rencontré. L'ensemble des données doit ensuite être longuement analysé pour arriver à la reconstitution d'un territoire en 3D.
Appliquées à l'archéologie forestière, ces données doivent ensuite être vérifiées et confirmées sur le terrain. En offrant une vision d'ensemble précise, les données Lidar aident à relier les sites archéologiques entre-eux et à voir comment ils s'insèrent dans l'organisation du territoire à une période donnée.
Les recherches menées sur la forêt domaniale de La Londe-Rouvray ont bénéficié de la mise à disposition par le GIP Seine Aval des données brutes Lidar recueillies lors de la campagne qui a couvert la vallée de Seine en 2010 et 2011.
Pour s'y rendre
- Départ des sentiers le plateau boisé, le vallon et les troglodytes :
- devant la Maison des forêts d'Orival
- suivre les panneaux Maison des forêts à partir du village des Essarts
- stationnement à l'entrée de la forêt
- se rendre à pied devant la maison à 450 m (entre parcelle 149 et 154) par la route forestière fermée à la circulation publique
- coordonnées GPS : 49.329431, 1.018502.
- Départ du sentier l'oppidum :
- à partir du parking sur la D938 (entre Les Essarts et Orival) en parcelle 164
- coordonnées GPS : 49.325052, 1.002014.