Outre leurs fonctions sociales et environnementales, les forêts produisent du bois. La récolte de ce bois implique des coupes et des travaux. Le plus souvent effectuées en hiver, ces interventions permettent d'apporter la lumière et l'espace nécessaires à la croissance des plus beaux arbres identifiés par les forestiers. Le renouvellement de la forêt est ainsi assuré, tout comme les besoins en bois de la société.
Pourquoi stocker le bois en bord de route ?
Une fois que les troncs d'arbres sont abattus et découpés, des engins forestiers (débardeurs, tracteurs) les regroupent sur des « places de dépôt » ou le long des routes forestières. Alignées sur plusieurs mètres, ces grumes seront stockées pendant plusieurs semaines. Elles sont triées selon leur qualité et présentées aux acheteurs potentiels. Ces places d'exposition offrent également de meilleures conditions de sécurité au moment de transporter le bois vers les scieries ou les tonnelleries.
N’oublions pas le bois de chauffage. Coupé en longueurs d’un mètre ou deux, il est également empilé le long des chemins forestiers. Il reste sur place plusieurs semaines pour sécher. En effet, moins le bois de chauffage est humide, plus son pouvoir calorifique sera important.
Quel avenir pour ce bois ?
Véritable piège à carbone, le bois constitue un matériau naturel, écologique et renouvelable. En fonction de leur qualité, les grumes connaissent divers usages. Majoritairement destinées au bois d'œuvre, elles viendront, une fois transformées, agrémenter notre quotidien : de la construction (poutres, charpentes, volets...), à l'ameublement extérieur des maisons (planchers, clôtures, terrasses, mobiliers), en passant par la tonnellerie. Ces bois viennent aussi alimenter les besoins en bois d'industrie (papier, poteaux, piquets...) ainsi que ceux du bois énergie (bois de chauffage ...).
Quel mode de vente ?
Alimenter la filière bois fait partie des missions confiées par l'Etat à l'ONF. Il existe deux modes de vente du bois :
- Les ventes publiques ;
- Les contrats d'approvisionnement, conclus avec des transformateurs en France.
Attention, les tas de bois ne sont pas des aires de jeu !
Il est strictement interdit de grimper sur les tas de bois en forêt. Cette recommandation fait partie des 14 règles de la charte du promeneur éditée par l'ONF. En effet, s'asseoir sur un tas de bois ou l'escalader est extrêmement dangereux. Le promeneur imprudent risque de chuter ou d'être écrasé si ces empilements, lourds de plusieurs tonnes, s'effondrent.