+ de critères

 

Le saviez-vous ? La forêt regorge de super héros !

Chêne, épicéa, hibou, castor ou encore abeille… Leurs noms vous sont familiers, mais saviez-vous que ces espèces végétales et animales sont loin d’être ordinaires ? Mieux, que ce sont de super héros dotés de capacités hors du commun ? Nous vous dévoilons tous les secrets de ces petites bêtes pas comme les autres.

Les rapaces

Illustration
© NOM COMMUN

La vue haute définition

La vision des rapaces est huit à dix fois plus performante que la vision humaine. À 1 500 mètres d'altitude, un aigle peut discerner un objet au sol de 16 cm. Yeux surdimensionnés, cellules visuelles 5 fois plus nombreuses, champ visuel 2,5 fois plus large, vision microscopique de près et télescopique de loin... Ils peuvent aussi amplifier la lumière et augmenter les contrastes afin de distinguer un animal qui se fondrait dans la couleur de son environnement.

Le chêne liège

Illustration
© NOM COMMUN

Résiste à l'eau et au feu

En plus d'être étanche grâce à une substance cireuse présente dans ses tiges et ses racines, le chêne liège résiste au feu. Sa structure lui permet de ne brûler qu'en surface et de se régénérer après un incendie. Ce n'est pas tout ! La constitution de son bois « en nid d'abeille » lui confère une grande élasticité. Il absorbe aussi les vibrations, ce qui en fait un excellent isolant acoustique. Grâce à ses qualités, il est utilisé pour fabriquer des bouchons, pour isoler les constructions et même, comme bouclier thermique pour les navettes spatiales !

L’épicéa

Illustration
© NOM COMMUN

Plus fort que les éléments

En hiver, les aiguilles de l'épicéa retiennent les flocons de neige qui, en s'accumulant, alourdissent l'arbre et mettent en péril sa solidité. Pour faire face, l'épicéa a développé un tronc parfaitement droit. Cette verticalité lui donne un grand équilibre. Ses branches s'adaptent quant à elles aux intempéries. L'été, elles sont horizontales. Mais en hiver, lorsqu'elles sont alourdies par la neige, elles s'inclinent naturellement jusqu'à se superposer comme des tuiles et se soutenir mutuellement.

Le chêne sessile

Illustration
© NOM COMMUN
La force de l'âge

Le chêne sessile est un arbre typique des forêts françaises. Synonyme de force et de solidité, il peut vivre au-delà de 500 ans et atteindre jusqu'à 40 mètres de hauteur. Cette force de la nature est reconnue dans les forêts du centre de la France pour le « grain fin » de son bois, obtenu grâce à une croissance lente et régulière, et son arôme, reconnaissable entre tous. Récolté, il servira à la fabrication de tonneaux au sein desquels viendront se nicher les plus grands vins français.

Le moringa

Illustration
© NOM COMMUN

Chaman des forêts

Le moringa oleifera mesure environ dix mètres de haut et vit dans les forêts tropicales. On l'appelle également « arbre de vie ». Ses qualités nutritionnelles sont si exceptionnelles qu'il est utilisé pour lutter contre la malnutrition et les maladies qui y sont associées, comme la cécité. Ses feuilles sont très concentrées en vitamines A, B et C et contiennent des minéraux tels que le fer, le calcium, le magnésium ou encore le sélénium. Il est aussi riche en protéines et possède les dix acides aminés essentiels à l'être humain.

Le tardigrade

Illustration
© NOM COMMUN
Traverse le temps et l'espace

Ce minuscule animal de moins d'un millimètre est doté d'une capacité de résistance hors norme. Il est capable d'entrer en cryptobiose, un état d'hibernation qui lui confère une durée de vie proche de l'immortalité. Il peut survivre à d'énormes doses de rayons x, aux produits toxiques, et aux températures extrêmes ! Même l'espace ne lui résiste pas. Embarqués, dans le cadre d'un programme de recherche, en orbite terrestre, des tardigrades sont revenus en parfaite santé... De quoi inspirer les chercheurs !

Le hibou

Illustration
© NOM COMMUN
Des yeux derrière la tête

Les hiboux sont capables de tourner leur tête à 270 degrés, quand l'homme, lui, est bloqué à 90 degrés. Cette souplesse s'explique par le fait que le hibou possède quatorze vertèbres cervicales, contre sept chez l'homme, et par l'emplacement de ses deux artères carotides situées au centre du cou. Cette faculté lui permet de repérer ses proies en restant perché sans bouger. Une discrétion qui s'ajoute à celle de son vol. Son plumage duveteux lui permet de voler sans un seul bruit.

La grenouille

Illustration
© NOM COMMUN
Super-glue

Lorsqu'elle repère un insecte, la grenouille projette sa langue hors de sa bouche, l'attrape et le « colle » en seulement sept centièmes de seconde ! C'est cinq fois moins de temps qu'il n'en faut pour cligner des yeux. En plus d'être rapide, la langue de la grenouille se déforme et s'étire sans difficulté pour attraper ses proies qui peuvent être une fois et demie plus lourde que le batracien.

Le scarabée bousier

Illustration
© NOM COMMUN
Hercule des forêts

Ce coléoptère utilise ses pattes avant et arrière pour former et transporter des morceaux de bouse pouvant peser jusqu'à 1 141 fois son propre poids. Pour un humain, cela équivaudrait à soulever près de 80 tonnes, soit une quinzaine d'éléphants, ou encore une cinquantaine de voitures empilées ! Cette « drôle » de pratique vise à assurer la reproduction de l'espèce. La femelle creuse un tunnel sous une bouse, où le mâle vient la rejoindre pour s'accoupler. C'est là qu'elle y pondra ses œufs.

La cicindèle

Illustration
© NOM COMMUN
Sprinter du siècle

Parmi les coléoptères, les cicindèles sont de féroces prédateurs. Leur mode de chasse consiste à repérer une proie et à foncer vers elle après une accélération fulgurante. D'un à deux centimètres de long, elles peuvent parcourir jusqu'à 120 fois leur propre longueur en une seconde. Mis à notre échelle, cela revient à faire un sprint à... 700 km/h ! Ces animaux sont tellement rapides que parfois, leurs récepteurs visuels ne peuvent pas suivre la cadence... Résultat : il leur arrive de passer à côté de leur proie !

L’abeille sauvage

Illustration
© NOM COMMUN
Mère nourricière

Les insectes sont les principaux pollinisateurs des plantes, en particulier les abeilles. Lorsque celles-ci butinent, le pollen se fixe à leurs pattes. En se déplaçant, elles vont alors le propager de fleur en fleur, permettant aux plantes de se reproduire. Les abeilles tiennent ainsi un rôle capital pour la survie et la diversité des plantes. Aujourd'hui, près de 40 % de la production agricole se fait grâce à la pollinisation des abeilles !

Le castor

Illustration
© NOM COMMUN

Architecte surdoué

Dès le coucher du soleil, le castor se transforme en travailleur acharné. Il édifie et entretient des barrages, creuse des canaux et abat des arbres... Son objectif : assurer une profondeur d'eau suffisante pour stocker sa nourriture, l'eau faisant office de réfrigérateur, et maintenir l'entrée de son terrier sous l'eau pour se protéger des prédateurs. Le rongeur plante des rondins de bois au fond de la rivière surmontés de branches entrecroisées. L'ensemble, consolidé par de la boue, atteint en moyenne 23 mètres de long !

L’araignée

Illustration
© ONF

Une toile plus résistante que l'acier

Grace à ses nano poils, l'araignée peut se déplacer sans tomber du plafond et grimper à la verticale. Mais son super pouvoir réside dans ses toiles. Solide comme l'acier, 3 fois plus résistante que le Kevlar® (fibre d'aramide utilisé dans les gilets pare-balles), elle peut absorber de grandes quantités d'énergie sans rompre. À Madagascar, il existe une petite araignée de quelques millimètres seulement, capable de construire des toiles géantes pouvant atteindre 3 mètres-carrés et des fils jusqu'à 25 mètres !

La phalène du bouleau

Illustration
© NOM COMMUN

Maître en camouflage

Pour échapper aux oiseaux, le papillon Phalène Boarmia s'est paré d'une couleur blanche mouchetée de noir qui se fond parfaitement avec l'écorce du bouleau. Ce mimétisme des couleurs lui permet de devenir invisible aux yeux de ses prédateurs. Dans les régions industrielles, où la pollution ambiante a noirci les bouleaux, le papillon a muté en quelques générations pour adopter une couleur sombre adaptée à son environnement.

La salamandre

Illustration
© NOM COMMUN

Un pouvoir d'auto-guérison

La salamandre est un amphibien qui possède une capacité unique chez les vertébrés : celle de pouvoir régénérer intégralement ses membres amputés ou ses organes partiellement détruits.
L'animal est en effet capable de reconstituer tout ou partie de son corps. Un métabolisme particulier contrôle la régénération et s'active de manière permanente. La Salamandre perd sa queue, une patte, voire un œil ? Pas de problème, le membre ou l'organe manquant repousse !

 

Ressources