Randonnée accompagnée
Les forêts de l'histoire : la crête de Froideterre
Forêt domaniale de Verdun
Cette randonnée guidée évoque à la fois le rôle majeur de la côte de Froideterre dans les combats de l'été 1916, où fut stoppée l'avancée allemande le 23 juin, l'évolution du milieu naturel après le conflit, et la gestion actuelle de la forêt domaniale de Verdun.
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Tarif Cliquer sur l'onglet ci-dessus |
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Réservation obligatoire
Office de tourisme du Pays Verdunois Tél. 03 29 85 41 52 Courriel : ot.pays-verdunois@orange.fr Office de tourisme de Verdun Tél. 03 29 84 55 55 Courriel : contact@tourisme-verdun.fr Sorties limitées à 30 personnes Pas de départ en dessous de 7 personnes |
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Pour qui ? Moyen |
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En boucle Oui |
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Longueur 3 km |
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Durée 3 heures |
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Lieu de rendez-vous
Le parking au niveau de l'ouvrage de Froideterre
55100 Bras-sur-Meuse |
Pour en savoir plus
Partez à la découverte de l’histoire de ces forêts accompagné d’un forestier, pour comprendre la dynamique de reconquête d’un territoire par la nature et profiter, en toute sécurité, d’une immersion en plein cœur de ces lieux tragiques.
Recommandations
Nous emprunterons des chemins forestiers et des sentiers accidentés. C'est pourquoi il est nécessaire d'être équipé de vêtements et chaussures adaptés au milieu naturel.
Au programme
- L'ouvrage de Froideterre, posté sur la crête de Meuse-Douaumont, constitue une clé du dispositif français de défense de Verdun. Les paysages et forts alentour, visibles depuis le dessus du fort, permettent de présenter le site et le contexte de la bataille de Verdun
- La visite vous dirigera ensuite vers les retranchements X et Y. Ces parapets bétonnés pouvant abriter des tireurs debout avaient pour rôle le contrôle de la vue sur les ravins sous-jacents. Ils permettaient aussi de balayer au fusil les flancs extérieurs de la côte en cas d'assaut. Le retranchement X est l'une des rares fortifications épargnées par le pilonnage furieux de l'été 1916
- L'arrivée à l'ouvrage de Thiaumont, à mi-chemin entre Froideterre et Douaumont, illustre l'intensité des bombardements qui eurent lieu et la puissance de l'artillerie. De cet ouvrage, il ne reste plus aujourd'hui que des débris hérissés de ferraille au milieu d'un paysage bouleversé et parsemé de trous d'obus. Dans ces cratères, devenus des mares remplies d'eau presque toute l'année, se sont installées de nombreuses espèces animales aquatiques (tritons, crapauds sonneurs...)
- La visite débouche sur l'ossuaire de Douaumont, le cimetière national, les monuments musulman et juif
- Le retour se fait en passant devant le PC 119, petit réduit de béton capable de résister à des obus de fort calibre
- On visite enfin l'ouvrage des Quatre-Cheminées, fiché dans la côte de Froideterre et placé au cœur du secteur qu'Allemands et Français vont se disputer pendant 10 mois. Il fut encerclé par les Allemands le 23 juin 1916 et sur le point de céder. La contre-attaque des unités françaises libérera cet abri-caverne et empêchera ainsi Verdun de tomber aux mains ennemies.
La forêt domaniale de Verdun depuis la fin de la guerre
Au lendemain des combats, l'ensemble des champs de bataille est chaotique et porte partout les stigmates des violents combats qui s'y sont déroulés. La loi du 17 avril 1919 sur la réparation des dommages de guerre prévoit l'achat par l'Etat de ces surfaces.
Cet immense territoire de 17.000 hectares appelé "Zone Rouge" est remis à l'administration des Eaux et Forêts pour être boisé. Les plantations seront réalisées sur une très courte période : entre 1927 et 1934, directement sur le terrain bouleversé.
Les essences choisies sont des résineux : Pin noir d'Autriche et Pin sylvestre sur les sols secs et Epicéa sur les sols argileux. Ces arbres pas toujours adaptés au milieu sont aujourd'hui dans une situation sanitaire critique et soumis au dépérissement dû aux sécheresses répétées, aux attaques parasitaires et aux aléas climatiques tels que la tempête de 1999.
Depuis 1973, les peuplement de résineux de l'après-guerre sont peu à peu convertis en forêt de feuillus avec des espèces mieux adaptées aux conditions égologiques de la région. C'est notamment le cas du Hêtre qui pousse naturellement sous les vieux résineux.
Un peu d'histoire
Construit en 1887-1888 puis entièrement retouché en 1903, Froideterre est une exemple de la modernisation de la place de Verdun au début du XXe siècle. Désarmé en 1915 puis ré-équipé, l'ouvrage prit une part active dans les combats de la rive droite durant la Première Guerre mondiale.
Son observatoire, tourné vers Thiaumont, renseignait sur les mouvements de l'armée allemande, tandis que sa tourelle de 75mm, utilisée avec parcimonie sous le violent bombardement, joua un rôle crucial lors de l'assaut allemand du 23 juin 1916.
En effet, après la prise du fort de Douaumont en février 1916, l'avancée allemande stagne sur l'ouvrage de Thiaumont. En juin 1916, l'Etat-major allemand tente un bond ultime et décisif sur la ligne Froideterre-Fleury-Souville, dernier verrou avant Verdun.
Au soir du 23 juin 1916, l'assaut allemand est contenu par le sacrifice des unités françaises et la résistance des fortifications à l'artillerie lourde allemande. C'est en cette journée que les Allemands ont été le plus près de la victoire.
Réservation obligatoire
Office de tourisme du Pays Verdunois
Tél. 03 29 85 41 52
Courriel : ot.pays-verdunois@orange.fr
Office de tourisme de Verdun
Tél. 03 29 84 55 55
Courriel : contact@tourisme-verdun.fr
Sorties limitées à 30 personnes
Pas de départ en dessous de 7 personnes
Tarif
- Adulte : 3 €
- Enfants de moins de 10 ans : gratuit
Lieu de rendez-vous
Le parking au niveau de l'ouvrage de Froideterre
55100 Bras-sur-Meuse
Pour s'y rendre
- à Belleville-sur-Meuse, prendre la D913b en direction des champ de bataille 14-18
- le site de Froideterre se trouve à gauche, en prenant une route avant d'arriver à l'ossuaire de Douaumont.