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A la découverte La Martinique, île des Caraïbes

Au cœur des petites Antilles

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Illustration © ONF Martinique

La Martinique est située au cœur de l'arc des petites Antilles, encore appelées « Iles au vent ». Devenue française en 1635, elle est aujourd'hui à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer. Sa superficie de 1.100 km² la classe troisième derrière Trinidad et la Guadeloupe. Soit le tiers de la taille d'un département français moyen.

Avec presque 400.000 habitants, soit une densité moyenne de plus de 350 habitants au kilomètre carré, c'est trois fois la moyenne de métropole et le record des DOM. Seule l'île de la Trinité, au sud de l'Arc Antillais, apparaît plus peuplée dans l'ensemble des îles de la région.

Entre Grand-Rivière et la pointe des Salines, la distance n'est que de 64 km à vol d'oiseau. Et sa largeur varie entre 10 et 26 km. Si bien qu'aucun point n'est éloigné de plus de 12 km de la mer.

Une température stable mais deux saisons marquées

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Illustration © ONF Martinique

La température est une constante remarquable du climat antillais, avec des moyennes mensuelles qui oscillent entre 24 et 27°C. Elles varient bien sûr avec l'altitude mais aussi avec la position géographique, le sud et la côte sous le vent présentant des températures plus élevées.

L'insolation, toujours très forte, dépasse 7h par jour mais l'impression de chaleur est tempérée par les alizés, ces brises qui rafraîchissent l'atmosphère pratiquement toute l'année.

Deux saisons se succèdent : la période sèche ou « carême », de janvier à avril ; et la saison pluvieuse ou « hivernage » de juin à novembre. Parfois l'hivernage est troublé par le passage de fortes dépressions atmosphériques : tempêtes tropicales ou cyclones, qui causent de graves dégâts.

Une diversité de paysages et de milieux

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Malgré cette taille relativement petite, la Martinique se caractérise par la diversité extraordinaire de ses paysages.

Le long des 350 km de côtes se succèdent plages, falaises, tombants impressionnants et hauts fonds, îles et récifs coralliens.

Puis le terrain s'élève, vers le centre d'abord. Les campagnes des secteurs secs, vouées à l'élevage, contrastent avec les régions plus humides vouées à la canne à sucre ou à la banane.

Enfin, viennent au nord les hautes montagnes, avec les Pitons du Carbet et la Montagne Pelée, point culminant de l'île (1.397 m).

Les forêts incluent donc des ensembles très variés : tropicale humide sur les reliefs du nord (la part la plus importante), sèche ou semi-humide dans le sud, jusqu'à la mangrove des bords de mer. Au total, on y trouve 396 espèces d'arbres, soit 3 fois plus qu'en métropole pour un territoire 500 fois plus petit.

Connaissez vous l’origine du nom de l’île ?

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Illustration © Michel Tanasi / ONF

Certains l'attribuent à Christophe Colomb qui a débarqué sur les côtes au cours de son quatrième voyage, le 15 juin 1502, jour de la Saint-Martin. Mais à cette époque, aucun Martin ne figurait au calendrier...

La plupart s'accordent à rechercher une origine plus lointaine dans le langage des indiens caraïbes qui appelaient la Martinique « Madinina, l'île aux fleurs ».

Autres explication, plus pittoresque : selon Pierre Margny, Madinina ou Martinina ne signifiait pas « l'île aux fleurs » dans le langage caraïbe, mais « l'île des guerrières ».

Une légende très ancienne affirme en effet que la Martinique n'était jadis peuplée que de femmes qui n'acceptaient la visite des hommes qu'à des périodes déterminées. Ces femmes seraient selon la légende « d'antiques amazones qui, ayant été bannies des îles se seraient réfugiées sur les rives de l'Orénoque et du fleuve qui porte aujourd'hui leur nom ».

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