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La forêt xérophile

Où la trouve-t-on ?

La forêt xérophile se trouve sur plateaux calcaires secs les moins dégradés de Grande-Terre et de Marie-Galante ainsi que sur les basses pentes volcaniques de la Côte sous le vent et des Saintes.

Contraintes et adaptations

Cette forêt pousse où il pleut moins de 2 m par an. La saison sèche dure près de quatre mois et le soleil âpre brille presque toute l’année. Les plantes évitent donc de perdre de l’eau. Leurs feuilles sont poilues, très petites ou épaisses pour limiter la transpiration, celles des arbres tombent pendant le carême, celles des crotons se dessèchent pour se regonfler d’eau dès les premières pluies. Les plantes vivent au ralenti ou sous forme de graines en saison sèche.

Espèces d’arbres

Mapou gris
Mapou gris © ONF

Les arbres communs sont le Courbaril, l’Acomat bâtard, le Gommier rouge, le Mapou…
Certains, comme le bois de rose, inadaptés aux sols calcaires, ne se retrouvent qu’en zone volcanique.
Sur le littoral sableux, poussent le Raisinier bord de mer, le Mancenillier et le Catalpa. Dans les zones dégradées, Acacia, Monval ou Campêche remplacent la forêt indigène.

Etat actuel

La forêt xérophile est celle qui a le plus régressé en Guadeloupe : il n’en reste que 11.000 ha, soit moins de 15% de sa couverture originale supposée. Cette surface double si l’on inclut les friches et forêts s’y étant substituées. Située sur le littoral et dans les zones basses, qui sont aussi les espaces majoritairement utilisés pour l’habitat, l’agriculture, le pâturage et les loisirs, cette forêt, déjà réduite, est souvent dégradée mais aussi mitée. Elle régresse encore aujourd’hui.

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